Chirurgie esthétique et pandémie : une demande des opérations chirurgicales en hausse durant la Covid-19

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Des cliniques de chirurgie esthétique européennes, américaines, anglaises ou encore australiennes font face à un même constat : depuis 2020 et le début de la pandémie de Coronavirus, elles notent une  hausse de la demande en interventions de chirurgie esthétique. Pourquoi ce boom des opérations esthétiques depuis le premier confinement ? Tentative de réponse dans les prochaines lignes.

L’effet « Zoom face envy »

Depuis plus d’un an maintenant, nous multiplions les visioconférences et les conversations par webcam interposée. Le télétravail et la restriction du nombre de contacts sociaux nous ont poussés à passer davantage de temps face à nos écrans et à repérer de petits défauts que nous n’avions auparavant pas remarqués : une bosse disgracieuse sur le nez, de nouvelles rides, des lèvres pas assez pulpeuses… Rien d’étonnant à ce que le nombre de chirurgies du visage soit d’ailleurs en augmentation depuis le premier confinement. L’envie de (se) plaire est direcement liée à ce que l’on nomme le « Zoom face envy », cette tentation de vouloir faire bonne impression lors de conversations (professionnelles ou privées) en ligne.

Une discrétion rassurante

Le télétravail et le port du masque présentent un avantage pour toutes les personnes qui hésitent à franchir le pas de l’opération esthétique par peur du regard d’autrui : la diminution du nombre de relations sociales et le travail à distance permettent de se faire opérer et de récupérer en toute discrétion. Le home working constitue ainsi une opportunité pour les patients qui souhaitent perfectionner leur physique discrètement, avant un retour au top à la vie normale.

Investir dans son bien-être

Privées de shopping et de vacances à l’étranger lors des confinements successifs, de nombreuses personnes ont profité des économies accumulées pour investir dans des opérations de chirurgie esthétique leur permettant d’être mieux dans leur peau.

La fermeture des frontières a également incité les patients à se tourner vers des cliniques locales, proposant des interventions chirurgicales de qualité, plutôt que vers des cliniques étrangères, moins chères mais aux pratiques parfois douteuses.

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