Les médias et les réseaux sociaux peuvent véhiculer des préjugés concernant la chirurgie plastique et les risques de certaines interventions. Alors que plus de 20 millions de patients ont eu recours à la chirurgie plastique en 2020, il semble important de faire la part des choses.

Dans cet article inspiré de l’ASPS, nous revenons sur cinq faits qui peuvent aller à l’encontre de préjugés que les réseaux sociaux contribuent à diffuser.

Fait #1 : La chirurgie plastique ne se limite pas aux préjugés

La chirurgie plastique, ce n’est pas uniquement l’augmentation mammaire ou les injections de Botox. Or, des réseaux tels que TikTok proposant des filtres grossissant les lèvres contribuent à cette image erronée. Cependant, la chirurgie plastique (qui comprend également la chirurgie reconstructrice) est bien plus étendue qu’on ne le croit.

Fait #2 : La chirurgie plastique peut être subtile et discrète

Des célébrités telles que Kim Kardashian et Nicki Minaj peuvent nous amener à penser que la chirurgie plastique change profondément la physionomie de la personne qui subit l’opération et qu’elle n’est donc pas destinée à tous.

Or, la majorité des patients souhaite simplement améliorer un détail gênant de leur physique ou paraître plus jeunes. En éliminant un peu de graisse tenace ou les rides du visage, par exemple. Changer radicalement d’apparence n’est pas l’objectif de la chirurgie plastique et celle-ci est donc ouverte à tous – si vous remplissez les conditions pour subir l’opération souhaitée.

Fait #3 : Vous n’êtes pas trop jeune pour la chirurgie plastique

La chirurgie esthétique permet entre autres de retrouver et de conserver sa jeunesse. En aidant à prévenir le relâchement cutané, la chirurgie esthétique s’adresse également aux jeunes. Ainsi, vous pouvez ajouter à votre routine de soins anti-âge les injections de Botox pour éviter de nouvelles rides.

Aussi, il n’est jamais trop tôt pour vous débarrasser d’une imperfection physique qui vous pèse au quotidien. Pourquoi la supporter dix années de plus sous prétexte que la chirurgie plastique serait destinée aux personnes plus âgées ?

Fait #4 : Tout le monde ne peut pratiquer correctement la chirurgie plastique

Avec des tendances telles que les « Botox Party », on pourrait penser que certaines interventions de chirurgie plastique ne nécessitent que peu de formation.

Or, de nombreuses années d’études et de pratique sont nécessaires pour exercer correctement la chirurgie plastique. D’ailleurs, les chirurgiens plasticiens reçoivent une formation générale dans de nombreuses sous-spécialités (soins intensifs, traumatise, cancérologie) durant leur formation. Car la chirurgie plastique demeure de la chirurgie : pour votre santé, faites donc appel à un chirurgien compétent lors de votre intervention.

Fait #5 : Le tourisme de chirurgie plastique n’est pas forcément financièrement avantageux

« Pourquoi payer mon opération de chirurgie plastique plus chère en Suisse quand je pourrais économiser en me rendant à l’étranger ? »

Pour deux raisons.

Tout d’abord, car vous en aurez pour votre argent. N’oubliez pas qu’il s’agit de votre santé : la qualité des soins que vous allez recevoir est essentielle. Le prix que vous payez en Suisse se justifie par l’excellence des soins donnés, du matériel utilisé, du suivi postopératoire et des compétences du personnel.

Ensuite, car on n’est jamais à l’abri de complications lors d’une opération. Ce risque s’accroit en cas de voyage post-opératoire. En subissant une intervention à l’étranger, vous augmentez donc les chances de complications par des déplacements inutiles. Et vous prenez le risque de devoir vous rendre plusieurs fois à l’étranger en cas de problème.

Bref, pour votre opération de chirurgie plastique, il est plus sûr et avantageux de choisir un chirurgien qualifié et proche de vous. Vous pourrez ainsi le joindre à tout moment en cas de doute ou de problème après votre intervention.